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ATELIER-TECHNIQUE IGEPV2 – APO33 26 janvier
vendredi 14 janvier 2011, par
Le bricolab d’APO33 nous entraine cette fois ci à faire une expérimentation avec ce qui demain sera notre quotidien en matière de processeur et de micro-machine : l’OMAP.
L’ordinateur personnel tel que nous le connaissons disparait de nos usages pour être relégué aux activités professionnelles, chacun de nous peut trouver aujourd’hui des ordinateurs si petits et si peut gourmand en énergie qu’ils s’oublient dans les poches .
Les industriels, le commerce informatique, opèrent peut être un ultime changement dans leurs productions avant qu’eux-même mutent. Ils produisent et distribuent à foison des téléphones cellulaires qui ne sont pas que des téléphones, des ordinateurs qui ne sont pas que pour la bureautique et le multimédia, c’est la nouvelle vague tant attendues, des tablettes. Les Tablettes MID sont abordables, à partir d’une centaine d’euros, pèsent à peine 500g de DEEE et permettent de faire des ponts entre les réseaux, cellulaire,wifi,radio.
Mais le libre est dans l’œuf, les méthodes de développements s’ouvrent , voir se libèrent, Androïd et sa java-machine par la, GNU-Linux par ici. Le système Androïd tend, c’est une stratégie industrielle, à garder hors de porté du geek moyen les processus de développements pour tenter de consolider encore la chaine de commercialisation vieillissante d’un coté et le système féodal des ententes entres industriels. Sauf que ... le virus GPL fait sont œuvre et grignote les derniers remparts qui séparent l’usager monsieur Lambda et son fer à souder virtuel de la maitrise de toute la partie logiciel de la machine. Le nombre de machine qui ne peuvent plus être fermées augmente. Les IGEP, les Beagleboards XM et autre Pandora sont des possibilités d’expérimenter les nouvelles machines vendues à la tonne : les Tablettes MID Android.
Androïd nécessite un environnement de développement que le temps d’apprentissage et de maitrise rendent inintéressant au quidam moyen. Par contre le noyau GNU/Linux est toujours présent et rien n’empêche de poser un autre environnement graphique pour remplacer la lourde machine java ( souvenez vous d’openmoko :) )
Au jour d’aujourd’hui pour ce qui concerne les tablettes, nous préférons poser un système intégral plutôt que de court-circuiter ce qui est livré dans le firmware d’origine, mais il est probable que cela sera plus simple à l’avenir.
Ainsi nous avons trois choses à gérer :
– La procédure de lancement , U-Boot pour la plupart du temps. C’est le premier logiciel qui est activé par la machine à sa mise en route. Il est chargé de faire le point sur le matériel et de charger le noyau Linux
– Le noyau Linux , il contient les drivers pour le matériel
– L’environnement GNU/Linux et tous le reste
Nous nous proposons de :
– Modifier le fichier de configuration de U-Boot pour qu’il lance ce qui se trouve sur une micro-SD présente.
– Maintenir un noyau GNU/Linux adapté à notre machine ( ici une IGEPV2 )
– Créer un système GNU/Linux avec son environnement, suivant nos besoin, graphique ou non.
L’idée principale étant que TOUT sera présent sur la micro-SD et que toutes les phases de compilations seront en directes. ( pas de cross-compilation ! )
Puis nous déciderons avec les participants quel automate rigolo nous concevrons ensemble pour expérimenter notre nouvel environnement.